On dit que la beauté est dans l’oeil de celui qui regarde. Nous déterminons ce qui est beau selon plusieurs critères tel que l’apparence, le contexte social et la biochimie du cerveau. Ce sont tous des critères subjectifs qui varient d’une personne à l’autre et d’une société à l’autre. Être beau ne veut pas dire la même en Amérique du Nord, en Europe ou en Asie.
Archives mensuelles : septembre 2012
Atterrir sur la lune ou ma calculatrice est plus forte que l’ordinateur d’Apollo
Un jour deux pays ont décidé de se faire la course. Leur but était vieux comme le monde : montrer qui est le plus fort. Ils auraient pu choisir n’importe quel cible mais il leur fallait un objectif vraiment impressionnant, quelque chose de grandiose. Bref un objectif qui tairait les protestataires à tout jamais. Ils ont fait la course pour la Lune.
Les États-Unis ont été les premiers à l’atteindre. Pour ce faire, ils ont développé plusieurs nouvelles technologies comme un charmant petit véhicule et un module d’alunissage pas tout à fait aérodynamique. C’est un excellent exemple de l’ingénierie humaine. Mais, par rapport à ce qu’on fait aujourd’hui, est-ce que c’est si complexe que ça ?
L’effet Coca-Cola ou quand la nouveauté devient une manière de vivre
L’informatique a soif d’innovation. Il faut toujours créer quelque chose de nouveau ou de différent sinon nous risquons de rapidement devenir dépassé. L’innovation est devenue une obligation pour réussir et nous orientons une grande partie de nos efforts pour trouver la prochaine grande idée. Cependant, est-ce qu’il est possible de toujours innover ? En plus, est-ce que c’est vraiment nécessaire ?
Poser la première pierre
Est-ce que vous utilisez Twitter? Savez-vous pourquoi un message a 140 caractères au maximum? Après-tout, il serait vraiment facile de faire de messages de 200, 300 ou même de 567 caractères. Il serait beaucoup plus facile d’envoyer un message et on pourrait sûrement dire plus de choses. Les communications seraient plus efficaces. Pourtant Twitter n’augmente pas la taille des messages et ils ne semblent pas vouloir le faire. Pourquoi?
Si une chose peut mal tourner, elle va infailliblement mal tourner.
J’ai dernièrement fait quelques recherches sur la génération de fichiers de diagnostiques et préparé un article sur le sujet. Nous avons ensuite ajouté cette fonction dans un de nos programmes. L’objectif étant de générer automatiquement un fichier MiniDump lorsque certains types d’exception se produisent. Le fichier MiniDump est ensuite compressé et joint au message d’erreur qui est envoyé à notre système de suivi. C’est génial! Sauf qu’à partir de ce moment, plus personne ne pouvait nous envoyer de message d’erreur.
Demander de l’aide c’est être fort
Nous avons tous régulièrement entendu cette maxime. On l’utilise pour inciter les gens à consulter un médecin ou à parler à un groupe de soutien. Cependant, on peut certainement l’appliquer à un domaine beaucoup plus large. En effet, il est rare que la réussite soit le fait d’une seule et unique personne. En informatique, il existe encore quelques exceptions principalement dans les applications pour appareils mobiles mais elles tendent à disparaître avec la complexification du développement. Pour réussir, il faut indiscutablement être une équipe.
Apprendre à viser juste
Le jeux de dards, le passe-temps le plus dangereux que l’on peut pratiquer en public dans un bar ou une taverne. Heureusement, il est presque disparu des lieux publics au Québec. Ce qui doit avoir évité des mésaventures à plusieurs personnes. Il existe quelques variantes des règles mais le jeu est tout de même assez simple. Il suffit de viser juste pour atteindre la cible de préférence près du centre. Ce n’est pas une chose très difficile à faire avec trois dards et les encouragements de quelques amis. La cible ne bouge pas, on n’est pas très loin et on peut contrôler la quantité d’alcool consommée. Pourtant, c’est quand même bougrement difficile et la cible semble être vraiment petite.
Mais où est passée la bible de l’informatique?
Lorsque j’ai débuté en informatique, on programmait sur MS-DOS et on parlait d’un nouveau langage très chic nommé Java. À cette époque, Internet aurait probablement pu être exploré au complet si on avait assez de temps à perdre et la meilleure façon de s’y connaître en informatique était de s’abonner à des revues ou de lire la bible du sujet. Je suis d’ailleurs le très heureux possesseur de la bible C++ soit près de neuf cent pages complètement dépassées. Aujourd’hui, les revues sérieuses d’informatique se comptent sur le bout des doigts, les bibles ont été recyclées depuis belle lurette et les livres sont publiés une version en retard. D’ailleurs le dernier livre que j’ai acheté concernant un langage de programmation remonte à presque dix ans.
L’informatique industrielle ou le Kanban appliqué
D’accord le titre peut sembler contradictoire. Après tout, l’informatique est un domaine où la production à la chaîne n’est pas vraiment possible. La variabilité des tâches est diverse et les gens ne sont pas interchangeables. Mais est-ce qu’on ne pourrait pas retirer quelques avantages à optimiser la production logicielle en s’inspirant du travail en usine?